Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Narrateur le 26 juillet 2011, 23:02:41
-
[justify:25ca1k69]Cette soirée n'aura pas été très riche en renseignements. Le convoi repart et arrive sur les terres de Hilda Allan, une noble dame d'âge mûr qui fait partie du voyage. Deux jours, et les voilà sur sa demeure. Il y a des baraquements pour les soldats, et des chambres pour tout le monde. Au repas, du soir, Mélarianne est à sa droite (Bronwyn à côté), Mikhaïl à sa gauche. Soyara est invitée à rester dîner à la table des invités, de même que Ariana - vous êtes l'une à côté de l'autre. Les hérauts préfèrent rester avec les soldats, ce que Dame Allan conçoit parfaitement.
Le repas est excellent, le service impeccable. Les Nobles Dames se retirent dans un salon privé, et là, Sierra, la plus fidèle servante de la maîtresse des lieux, arrive, visiblement nerveuse. Hilda fronce les sourcils, et lui demande de parler.
- Je n'oserai, Ma Dame. Certaines rumeurs pourraient... Choquer certains de vos convives.
- Oh, vraiment ? Mes dames, êtes vous contre de la vérité toute crue ?
Le regard sombre de la femme fixa tour à tour celles qui étaient présentes : Mélarianne, Bronwyn, Arianna, ainsi que d'autres jeunes filles nobles - certaines faisaient partie de la Cour d'Amour de Mélarianne. Un léger sourire flottait sur ses lèvres.
Soyara : Tu as été sollicitée pour aider à la plonge. Dans la cuisine, les rumeurs vont bon train ! Des commérages de bonnes femmes. Rien sur ta patronne, uniquement sur Rethwellan. On dit, partout autour de toi, que ce n'est pas une destination sure. Que beaucoup de gorges sont tranchées, et beaucoup des employées mettent au point divers stratagèmes pour que Dame Allan n'y aille pas, à Rethwellan.
Mikhaïl : Bien entendu, tu n'es pas convié au salon privé des Dames... Je te propose d'avoir une entrevue avec Neigeflammes, qui elle, a entendu des choses assez horribles. Et puis, l'apparition dans les flammes a parlé de traitres dans vos rangs avant son arrivée : il y a ça, mais tu sens naturellement que tu peux lui faire confiance. (Note du MJ : j'aimerai cependant que tu attendes un peu qu'on ait avancé, Neige et moi, sur l'autre topic, avant de poster, merci.)
[Note du MJ : Il n'y a pas de date butoire, ni de tour de jeu. Mélarianne/Ariana et Neige/Mikhaïl, je vous demanderai d'essayer de poster 'ensemble', à la suite, afin que je ne fasse qu'un seul post de réponse. Essayez cependant de répondre au moins une fois avant la fin de cette semaine svp : je ne peux pas faire avancer le scénario sans vous - exception faite pour Mikahïl / Neige. Merci !][/justify:25ca1k69]
-
[Je suis sincèrement désolé d'être si en retard. Ma nouvelle job et le fais d'être de retour dans ma région pour plus de quelques jours on fait en sorte que je suis débordée de tous les côtés. J'ai continué à suivre l'écriture et l'avancer de la mission, mais j'ai eu quelque difficulté à porter avec Soyara. Ça devrait cependant se replacer un peu cette semaine, si je ne fais pas trop de surtemps.]
Soyara s’était depuis l'apparition, contenter d'ouvrir grand ses oreilles et de se faire invisible parmi les autres serviteurs. C'était la meilleure façon d'en apprendre le plus possible. Et aussi,bien malgré elle, elle n’était venue à ressentir une certaine affection pour la noble dame qui lui avait offert une place chez elle. Ce n'était définitivement pas un métier pour elle, mais son fils n'avait plus faim, ni soif et il n'avait plus à marcher ou à se cacher. Pour cela, elle ne pouvait qu'être reconnaissante, même si lui en coûtait énormément de renoncer à sa liberté et à tout ce qu'elle était.
Ainsi, donc, elle ne s'était pas enfuie, et elle ne regrettait pas sa décision. C'était ici qu'elle avait le plus de chance de savoir ce qui se passait. Et les rumeurs lui avaient confirmé que même à Haven, elle n'aurait pas été à l'abri. Ici elle avait la chance de faire de son mieux pour plaire au noble et avait une chance d'offrir une vie tellement meilleure à son fils.
Elle avait été des plus surprises d'être invité à la table de la noble dame lors d'un repas. Elle n'avait su que dire. Elle n'y était pas pour chanter ou pour servir, mais comme invité. Le geste lui semblait totalement déplacé. Surtout qu'elle était probablement la seule personne qui n'était pas quelqu'un d'important à la table. Devait-elle déployer son charme autour d'elle ? Ou au contraire se faire oublier ? Elle ne savait trop, mais on ne disait pas non à Dame Allan. Elle était donc venue. Elle fut incertaine lorsqu'elle découvrit être assise à côté d'une enfant noble. Mais, bien vite, elle se rendit compte que la petite n'était pas des plus hautaine, et que son charme et son humour avaient une chance de l'influencer et de faire en sorte qu'elle soit appréciée plus tard. Ce pouvait toujours être utile quand Dame Allan ne la trouverait plus ni utile ni à son goût. Elle fit donc tout en ce qu'elle put pour que la jeune fille ait du plaisir en sa compagnie.
Plus tard, elle se sentit cependant soulager de rejoindre les autres domestiques. Elle ne pensait pas qu'il fut bon pour elle de trop se démarquer. Et cependant, ce qu'elle entendit comme rumeur la laissa perplexe et pleine d'interrogation. Elle fit son travail, et encore une fois, fait de son mieux pour que personne ne remarque vraiment sa présence en particulier. Écoutant les conversations pour en savoir plus. Mais quelque chose d'autre semblait s'être lové en elle. Elle n'aimait pas du tout ce sentiment importun. De la loyauté... envers Dame Allan. Bien sûr les domestiques adoraient la noble qu'il servait, cela était tout de même révélateur de ce qu'elle était. C'était pour cela qu'il complotait et quelque part cela la retournait. Qu'on put être loyal à ce point à quelqu'un. Il ne pensait pas vraiment à leur sécurité, mais à celle qu'il servait. Et elle, elle ne pensait qu'à son fils et à sa liberté. Deux mondes complètent distinct. Elle n'était plus ni de la rue, ni de la noblesse. Elle ne serait jamais une bonne servante, elle le savait. Sa liberté lui était trop précieuse. Et pourtant, elle ne put s'empêcher d'admirer un peu ses servants et servantes qui étaient si loyaux envers une dame qu'il aimait et servaient de leur mieux. Il y avait comme une force en cela aussi. Quelque chose qu'elle semblait incapable d'égaler ou de ressentir pleinement.
Elle se devait d'en savoir plus. Elle avait depuis un certain temps étudier les autres serviteurs, il le fallait pour survivre et monter dans l'échelle. Elle avait fait de son mieux pour savoir à qui elle pouvait demander telle ou telle chose. Qui lui serait utile et pour quoi. Elle alla donc voir un des serviteurs qu'elle savait qu'il répondrait à ses questions sans devenir suspicieux. Ce qu'elle voulait éviter à tout prit.
"Excuse-moi, mais j'entends depuis un moment les rumeurs de tout un chacun, mais rien de concret. Est-ce que tu sais ce qui se passe en Rethwellan ? Et ce que nous pouvons faire pour aider Dame Allan ?"
Elle avait dit la dernière phrase sans intonation particulière, mais cela lui avait coûté un peu de le dire, surtout parce qu'elle s’était rendu compte, véritablement, que c'était ce qu'elle allait faire. Aider dame Hilda. D'autres chaînes venaient de s'ajouter à celle qu'elle avait acceptée en devenant servante.
-
Ils étaient enfin arrivés dans un lieu un peu plus civilisé que des auberges. Enfin elle pourrait avoir un peu plus de confort, et surtout se remettre de sa première longue chevauchée dont son postérieur se souviendrait longtemps. Quelle idée aussi de partir pour le première fois pour un long voyage en cheval. Tout ce qu'elle avait eu l'habitude de faire c'était des petites promenades autour de la ville, mais rien de bien sensationnel. Bref, elle l'avait voulu, elle avait postulé pour ça. En plus, le voyage n'avait pas été forcément très agréable car elle le faisait dans la solitude la plus absolue. Mais elle comptait bien changer cela maintenant. Ils étaient dans un demeure, comme en visite chez des amis, elle pourrait donc plus se permettre de lier des connaissances et adresser la parole aux autre nobles, quel que soit leur rang. Elle se sentait plus à l'aise comme ça.
Au repas du soir, elle fut placée à côté d'une femme qu'elle n'avait jamais vu avant, mais qui ne semblait pas noble. Elle était invitée tout comme elle, donc leur hôtesse devait l'estimer. Elle fut heureuse d'avoir enfin une conversation avec quelqu'un, et passa un bon repas. Elle se souviendrait du nom de Soyara comme étant la première à lui avoir adressé vraiment la parole - même si elles n'avaient pas trop le choix vu qu'elles étaient voisines de table - et à l'avoir distraite un peu.
A la fin du repas, elle fut conviée à se rendre dans un salon privé de Dame Hilda, et elle accepta avec joie, se sentant plus dans son élément. Elle allait être entourée de femme, et non plus de soldats, et son naturel pourrait reprendre le dessus. Elle pourrait se libérer de sa peur, car après tout, on l'avait invité, donc on voulait bien de sa compagnie. Elle s'installa confortablement et attendit. Pas longtemps d'ailleurs puisqu'une servante entra, nerveuse. Ariana se sentit un peu visée par la phrase de celle-ci. Mais elle était au collégium, pas dans son cocon familial à l'abri de tout ce qui est négatif ou pourrait lui faire peur, donc elle en avait déjà entendu de belles. Elle ne pensait pas être la plus sensible, surtout en comparaison des jeunes femmes qui accompagnaient Mélarianne.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, j'en ai entendu beaucoup au collégium, je ne suis pas une de ces nobles jeune fille effarouchée par le moindre mot inconvenant!
Et elle était aussi très curieuse. Donc Ariana avit très envie de savoir de quoi il retournait. Et elle était la seule représentante de Valdemar, donc s'il y avait quelque chose d’intéressant pour son royaume, autant être au courant!
-
[justify:1e3y01gg]~ Soyara / Cuisines
Le serviteur la regarda un instant, et ses lèvres remuèrent légèrement. Il cherchait son nom, comment était-ce, déjà ? C'était la nouvelle, il ne la connaissait que depuis le soir, et... Soyara ! Ses lèvres s'étirèrent en un sourire de bienvenue, alors qu'il était assez fier de s'être souvenu de ce nom qu'on ne lui avait dit qu'une seule fois, et il reprit sa tâche tout en parlant, reprenant un air grave.
- Bah, je pense que ce sont que des racontars, tu sais. On est proches de la frontière, et tous les paysans parlent comme s'ils avaient été à la capitale eux même pour raconter... Ben, ce qu'ils racontent. Ils exagèrent les propos qu'on leur à rapporté, pas de quoi s'inquiéter...
Vraiment ? Pourtant, il faisait partie des plus fervents à trouver un prétexte pour garder Dame Allan en sa demeure. Il rangea la vaisselle propre, ferma le placard, et fixa Soyara de ses yeux sombres de chien battu.
- Mais on n'est sûr de rien. Dame Allan a des... Soucis de santé. Même si c'est exagéré, ces histoires de Roi devenu Dictateur, ce voyage est trop éprouvant pour Dame Allan. Elle devrait rester ici, c'est tout. Tiens, prends ça et suis moi, s'il te plaît.
Il désigna une pile de plats de porcelaine ; il y avait une dizaine de piles, et il en prit une à deux bras, avant de s'avancer plus loin, dans un second cellier. Il rangea la vaisselle et continua à parler.
- Tu sais, je crois que tu vas te plaire, ici. Dame Allan est vraiment une chouette noble. Crois moi, j'ai bossé chez d'autres, et ici, c'est le paradis. Le pire que tu puisses risquer en faisant une bêtise, c'est...
Le jeune homme s'arrêta, fronça les sourcils et réfléchit un instant avant de hausser les épaules et de continuer à ranger :
- Etre viré, je crois. Dame Allan ne nous bat pas, ne nous affame pas, ne nous enferme pas. Pourquoi elle t'a embauchée, si c'est pas indiscret ?
~ Ariana / Salon des Dames.
(Note MJ : C'est Soyara, pas Soraya ;) )
Sierra s'inclina vers Ariana - elles devaient avoir sensiblement le même âge, peut-être la servante était un peu plus vieille. Elle lui sourit, et n'obtenant aucune autre remarque, Sierra regarda vers sa maîtresse pour dire ce qu'elle avait entendu :
- Ma Dame, on dit que le Roi de Rethwellan agit comme un tyran sur le pays. L'Epée n'a toujours pas chantée pour lui, mais elle ne l'a fait pour personne. Certaines personnes se posent des questions, et des têtes sont tombées...
Elle eut un frisson. Les Nobles Dames eurent toutes cette réaction typique d'inspirer un grand coup, de placer leurs mains devant leurs bouches, les yeux exorbités. Puis les piaillements commencèrent. Bronwyn fut peut-être celle qui garda le mieux son sang froid, alors que seuls ses sourcils se sont froncés. Elle semble perdue : comment est-ce possible ? La situation ne peut pas avoir dégénérer autant pendant leur absence... La Dame d'Honneur se tourne vers Mélarianne :
- Princesse, ne croyez pas ce genre de sottises. Votre oncle est peut-être un homme sévère, mais ces paysans doivent exagérer. Nous arrivons au moment des prélèvements d'impôts, sans doute est-ce pour cela que tout le monde râle. Faire tomber des têtes, vraiment ! C'est ridicule !
D'ailleurs, Dame Bronwyn se leva, et invita la Princesse à en faire de même. Bronwyn toisa la foule, qui se calma aussitôt.
- Vraiment, ce ne sont que des racontars de paysans. Dame Mélarianne et moi même allons nous coucher : demain va être une longue journée de voyage, à nouveau. Ne veillez pas trop tard, Mes Dames, sinon ce Héraut va encore râler sur notre retard. Bonne nuit.
[Note MJ : Mélarianne, tu as suivi ta Dame d'Honneur et tu t'es retirée pour dormir.]
Dans le salon privé, la conversation continue de bon train, mais les questions ne fusent pas vers la seule personne qui a entendu tout cela. Dame Allan fait approcher Sierra, et la servante confie à sa maîtresse :
- Ma Dame... Vous devriez rester ici. Même sans ces rumeurs idiotes selon la Dame de Rethwellan, nous souhaiterions que vous restiez à demeure. Ce voyage... N'est plus de votre âge, voilà.[/justify:1e3y01gg]
-
La servante s'inclina devant elle et lui sourit. Elle lui semblait fort sympathique et Ariana lui rendit son sourire. celui-ci était franc et sincère, rien à voir avec ces sourires forcés ou de circonstances. De toute façon, ce n'était pas le genre d'Ariana. Elle n'était pas hypocrite et ce qu'elle pensait elle le disait, en faisant toutefois attention à ne pas froisser ses interlocuteurs ou de parler trop et pour rien. Et si elle faisait un sourire, c'était significatif et non pas forcé. La servante et elle avait sensiblement le même âge et Ariana se dit qu'elles pourraient aisément devenir amies. Car Ariana n'était pas non plus de celles qui snobent les personnes qui ne sont pas de sa caste. Peut-être avait -elle donné cette impression lors du voyage, mais si elle n'avait parlé à personne, servantes compris, c'était plus par peur que par mépris. Elle nota donc mentalement d'essayer de revoir la jeune servante plus tard pour essayer de faire plus ample connaissance.
Enfin, la révélation vint car seule Ariana avait parlé. Et quelle révélation! Enfin, elle ne comprenait pas trop cette histoire d'épée qui chante même si ses souvenirs de cours du collégium essayaient de refaire surface. Elle nota mentalement de demander ce que cela signifiait. Pour l'instant, elle se concentrait sur la première phrase. Le monarque de ce pays se comportait comme un tyran. Pourtant rien n'était arrivé jusqu'à ses oreilles à Haven. Bon, d'accord, elle n'était pas dans les secrets de la politique, mais elle était dans les potins du collégium des bleu. Et vu la réaction de l'entourage de la princesse, rien ne lui était venu aux oreilles non plus. Ariana resta silencieuse un moment et réfléchi. Qu'est-ce que ça voulait dire? Elle ne connaissait pas bien ce pays, et encore moins la famille royale donc elle ne savait pas qui était susceptible de prendre le trône à la place du monarque actuel. Elle prit la parole après le départ de la princesse et de sa "cour".
- Excusez moi, je ne connais pas très bien votre pays. Si ce n'est pas un secret, quelle est cette histoire d'épée qui chante? Cela me rappelle vaguement quelque chose, mais ça ne veut pas revenir.
-
[justify:3excwdpx]Une jeune fille de la Cour d'Amour de Mélarianne se pencha vers une première de ses voisines pour ricaner, avant de se pencher vers Ariana. L'hypocrisie et la suffisance lui transpiraient par tous les pores de la peau.
- Tu ne connais pas l'Epée qui Chante de Rethwellan ?
Nouveaux rires de greluches.
- Mais enfin ! Valdemar a ses Compagnons, Rethwellan possède l'épée qui chante, tout le monde sait ça !
Oui, ces sans cervelles aidaient grandement Ariana. C'est Sierra, la servante, qui s'approcha pour murmurer :
- On dit que l'Epée magique ne chante qu'en présence de l'héritier - ou l'héritière - légitime au trône. Or, les rumeurs prétendent qu'elle été volée, et que de toute façon, elle n'a jamais chanté en présence de l'oncle de la princesse Mélarianne.
Les potins vont bon train toute la soirée, mais vous n'apprendrez rien de plus...
[center:3excwdpx]* * *[/center:3excwdpx]
Le lendemain matin, l'aube vit le même fourmillement que d'habitude. Les soldats qui campaient rangèrent leur paquetage et chargèrent montures et chariots. Dans la demeure de Dame Allans, l'agitation était tout autre. D'ailleurs, la délégation de soldats ne vint pas chercher les Nobles têtes comme à l'accoutumée. Non, au lieu de cela, le Prince Mikhaïl réunit de nombreuses personnes dans le salon qu'il demanda à Dame Hilda. Là, le héraut Bernia prit la parole, une fois tout le monde réunit.
- Mes Dames, Mes Seigneurs... L'heure est grave. En temps que chef adjoint de cette expédition, je prends la décision de tous nous renvoyer à Haven. Les nouvelles, de l'autre côté de la frontière, ne sont pas bonnes du tout. Il n'est pas question que je prenne la responsabilité de mettre la moindre personne de cette expédition en danger. Haven est prévenu de notre retour, aucune protestation n'est possible.
Elle avait appuyé Mélarianne du regard, et on pouvait y lire du reproche. Etait-elle donc restée sans nouvelle de son propre pays ? Elle n'était au courant de rien ?! Pour Bernia, ce n'était rien de plus que de l'irresponsabilité.
- Nous rentrons. Notre mission est un échec, mais des espions iront s'assurer de la situation à Rethwellan. Princesse Mélarianne... Je dois vous parler.
L'expédition se mit sur la route du retour en milieu de matinée, à un rythme bien plus lent qu'à l'allée. Après tout, ils n'étaient plus pressés par le temps...
NOTE DU MJ : Je tiens à vous remercier pour votre non participation sans m'avoir prévenu. Voici les conséquences :
Mélarianne : Tu vas perdre toute crédibilité à la Cour de Valdemar. De plus, tu perds ton titre d'Ambassadrice, tu as à présent l'asile politique à Valdemar, c'est ce que te dit le Héraut Bernia. La situation à Rethwellan est catastrophique, et pour certains, tu fais partie des ces "traitres" évoqués par l'apparition dans le feu : après tout, tu aurais du parler de la situation avant le départ en mission...
Mikhaïl : Tu fais partie de ces détracteurs de Mélarianne, malgré cet amour que tu ressens toujours pour elle en sourdine. Tu souffres d'un mal que tu ne peux définir, comme un point de côté perpétuel.
Ariana : Lors d'un campement, tu seras mordue par un serpent. Tu ne pourras voyager qu'en calèche, et le voyage n'est pas très confortable...
Soyara et Neigeflammes, vous avez été les seules à participer., alors que vous êtes celles qui avez prévenu de ralentissements en RP. Je ne vous refile aucun malus. Si vous souhaitez cependant continuer certaines idées que nous avons développées dans ce RP, n'hésitez pas. Neige, tu vas donc à Haven, ta destination de base.
RP CLOS[/justify:3excwdpx]