[Mael/Farlir] Epidémie

[Oesope]

Exemple d'espace réservé à un malade :



A vous !

[Anonymous]

Mael était un peu perdu dans cet nouvel Univers. Il cherchait un peu ses marques.Il ne connaissait personne . Il avait reçu la missive lui attestant qu'il était pris à l'essai et s'était précipité au collegium des guérisseurs.Alors qu' il s'attendait à avoir un entretien avec le doyen Oesope, on l'avait jeté d'entrée de jeu dans la bagarre. Cela n'en n'était que mieux pour lui. Il évitait ainsi un tas de questions ennuyantes que le doyen n'aurait pas manquer de lui poser . Et puis comme disait son père, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Ce qui l'étonnait , c'est qu'on ne lui avait fait passer aucun test pour voir son niveau. Mais bon! Le principal était qu'il soit là. A lui maintenant de démontrer qu'il était digne de la confiance qu' on lui faisait.

Une épidémie venait de se déclarer et les malades affluaient.On venait justement de lui confier la tache de veiller sur le seul homme apparemment touché par la maladie.Ce dernier était perclus par une forte fièvre. il l'avait dans un premier temps rafraichit avec un linge humide. Puis lorsqu'on lui avait demandé de lui passer une tunique à la douce odeur de thym, il l'avait déshabillé et en avait profité pour le toiletter un brin. Le pauvre avait le corps couvert de sueur. L'homme l'en avait remercié dans un premier temps puis s'était un peu rebellé lorsque Mael lui avait passé la tunique.Heureusement son expérience avec les clients grognons de l'herboristerie de sa mère lui avait permis de convaincre gentiment l'homme de se laisser faire.Il n'avait plus émit qu'un drôle de gargouillement pour tout mécontentement.

Mael en profita pour explorer des yeux son nouvel univers.il fit une petite grimace en s'apercevant qu'il était le seul homme apprenti guérisseur. Il espérait qu'il allait en rencontrer d'autres. Évoluer dans un univers exclusivement féminin n'était pas vraiment pour lui plaire. Il y avait bien sur le vieil homme qui donné les ordres, mais lui était un guérisseur aguerrit , pas un apprenti. Enfin.... Il verrait bien. Pour l'instant il devait se concentrer sur sa tache. C'est alors qu'il s'aperçut de la présence du petit singe.Encore une bizarrerie , pensa Mael. Comment se faisait il qu'on laisse ainsi des animaux entrer? Et comment se faisait il aussi qu'il ne l'ait pas vu avant ? L'animal paraissait relativement calme. Mael décida de le laisser . Vouloir l'attraper n'aurait fait que semer le désordre dans le dispensaire.c'est alors que son malade fit entendre son mécontentement.Mael lui parla avec douceur.

"Sieur , je ne saurais vous répondre. Cela durera le temps nécessaire à votre guérison. Il faut laisser les remèdes que l'on vous administre faire leur effet. Ayez confiance. Tout ira bien.Je m'appelle Mael et je suis là pour veiller sur vous. Essayer de dormir un peu pour vous reposer."

Mael tout en parlant changea le linge humide sur le front de l'homme et en passa un autre sur ses bras pour le rafraichir , espérant pouvoir l'apaiser un peu.Le petit singe commença à gigoter un peu tout en tournant en rond. Il semblait impatient ou inquiet. Mael n'aurait su le dire. Pourvu qu'il ne se mette pas dans l'idée de tout chambouler autour de lui pensa Mael.

[Anonymous]

Farlir avait, heureusement pour le jeune guérisseur, une tendance naturelle à ne pas trop vouloir ennuyer les gens. Mais la maladie n'arrangeait pas trop le caractère du malade. Il lui était difficile de réfléchir car la fièvre, la chaleur et la toux le fatiguait trop. Et il n'y avait pas grand chose qui aurait pu plus contrarier Farlir que le fait de ne pouvoir utiliser clairement son cerveau. Il en était réduit à dépendre d'un autre homme pour simplement s'habiller !

Farlir était donc à la fois partagé entre la reconnaissance et la frustration/colère. Les différents sentiments se mêlaient dans son esprit et Farlir n'aurait su dire lequel prédominait. Il se laissait faire à la fois parce qu'il ne pouvait résister et surtout parce qu'il sentait bien qu'il n'avait pas d'autre choix pour se sentir mieux à long terme. Mais à court terme, c'était tout simplement invivable !

La garçon s'était présenté comme étant Mael, un apprenti guérisseur. Jusque là, Farlir n'avait vu qu'un homme assez âgé et sinon, que des filles. Au moins, il semblait que les guérisseurs soient répartis en fonction du sexe de leur patient, ce n'était pas une mauvaise idée.

Comme grogner était une mauvaise idée, puisqu'elle fatiguait Farlir plus que nécessaire, il décida d'écouter Mael qui semblait tout de même ne pas lui dire n'importe quoi. Farlir ferma alors les yeux et attendit que le sommeil lui tombe dessus. Mais avec ses quintes de toux, ce n'était pas gagné.

Alfar s'intéressa de près à celui qui manifestement avait décidé de rester au chevet de son maître. Un jeune guérisseur patient et à la voix douce et calme, il devait forcément être gentil et un peu joueur ! Alfar bougea doucement pour ne pas déranger son maître qui lui avait en plus demandé de rester calme. Mais Alfar voulait juste s'amuser un peu le temps que son maître se repose, il ne s'éloignerait pas de lui de toute façon. Alfar se rapprocha de Mael et le regarda de haut en bas, lui renifla la main la plus proche, et sauta dessus. Il remonta prestement jusqu'à son épaule et fit le tour de sa tête pour continuer à l'inspecter sous toutes ses coutures...

[Anonymous]

Mael surveillait de très près son malade.Il ne savait que trop comment une mauvaise fièvre pouvait épuiser un patient pour finir par l'emporter.Une vague de mauvais souvenirs lui revint en mémoire.Il vit un instant ,sa mère allongée  à la place de son patient.Cette nuit là , il avait tout essayé sans succès. Au petit matin, sa mère les avait quitté . Il s'était promis que plus jamais cela n'arriverai. Sa soif de connaissance venait en partie de là. Le savoir était essentiel. Il permettait d'agir vite, ce qui s'avérait souvent essentiel .  Il veillait donc sur ses constantes et le rafraichissait le plus souvent possible.

Mael était un peu gêné. Le petit singe s'était mis de la partie lui aussi. Il avait commencé par sentir sa main puis s'était perché sur son épaule pour finir sur sa tête.Il avait même mis son doigt dans son oreille.Mael aurait trouvé ça comique en temps normal mais là, c'était un peu embêtant. Il prit délicatement le petit animal pour ne pas l'effrayer et le reposa sur la table de chevet. Peine perdue. L'animal regrimpa aussitôt sur ses épaules. Mael soupira et le laissa faire. Après tout il n'avait pas l'air méchant.Tant qu'il ne le gênait pas trop.Il se lava les mains.Il sourit en pensant à la tête qu'aurait fait Arielle, la fille du chef des saltimbanques, en le voyant ainsi. Lui qui avait toujours refusé tout animal dans sa roulotte. Puis il se concentra à nouveau sur son patient.

L'homme semblait s'être calmé. Visiblement il s'efforçait de suivre les conseils de Mael . Malheureusement , de vilaines quintes de toux l'empêchaient de dormir. Mael hésita un instant, se demandant si le vieux guérisseur apprécierai qu'il prenne des initiatives. Certes la tunique aux senteurs de thym avait une forte action désinfectante mais contre la toux..Mael aurait bien appelé le vieux guérisseur mais celui ci semblait déjà bien occupé. Tant pis s'il se faisait réprimander. Il prit sa besace qui ne le quittait jamais et fouilla dedans. Il avait déjà une idée de ce qu'il cherchait. Il s'arrêta un instant sur les bonbons au miel et aux bourgeons de sapin puis pensa que cela pouvait être dangereux avec ses quintes de toux. Il ne voulait pas prendre le risque que son patient s'étrangle. Puis il vit son flacon d'huiles essentielles d'Eucalyptus. Il eut un sourire. Cela devrait l'aider.

Mael prit un deuxième linge. Il le rinça et l'imprégna de quelques gouttes de son flacon. Il le déposa délicatement sur le front de l'homme et attendit sa réaction. Au bout de quelques secondes il vit les narines de l'homme frémirent.Il se pencha dessus lui pour le rassurer. Il lui fit un sourire. Un sourire ne coutait rien et rassurait toujours les malades. Mael sentit à son tour l'odeur un peu forte d'Eucalyptus. Pour la discrétion s'était plutôt raté.Si le guérisseur passait à coté , sur qu'il ne manquerait pas de noter celle ci.Il lui dit des paroles apaisantes.

" Ne vous inquiétez pas! Cela devrait soulager un peu votre toux et vous aider un peu à dormir. Laissez vous aller et détendez vous. Tout ira bien. J'y veillerai, je suis là pour ça."

[Anonymous]

Farlir se fit soudain assaillir par une puissante odeur bien fraîche dans les narines. On aurait dit qu'un vent glacial s'infiltrait en lui par ces orifices prévus simplement pour respirer et sentir. Pour le coup, cela lui fit perdre un moment sa sensation d'extrême chaleur et lui rafraîchit aussi le cerveau.

*Wouah !* Pensa-t-il fortement.

C'était une véritable explosion de fraîcheur qui était la bienvenue, mais malheureusement, elle repartie aussi vite qu'elle était arrivée. Farlir retrouva tous ses symptômes gênant et dû se contenter de ce petit interlude bienfaisant. Par contre, il semblait que sa toux ce soit calmée. Farlir n'avait plus que quelques petits accrochage au niveau de la gorge, mais c'était déjà bien moins gênant !

*Allez, courage, une bonne sieste et tout reviendra comme avant.* Se dit-il en pensées.

Farlir tentait de se consoler comme il le pouvait, il entendait les bonnes paroles rassurantes de Mael, mais c'était lui qui subissait pour le moment. Farlir sentait quand même du liquide sur son front, mais cela ne semblait pas être de la sueur, c'était différent. Peut-être ce qui avait provoqué sa réaction si bénéfique ? Quoi qu'il en soit, Farlir tenta enfin de dormir correctement. Du moins, il conserva les yeux fermés et attendit, comme il savait si bien le faire.

Alfar continuait son inspection malicieuse et curieuse du jeune guérisseur. Il était bien celui là, il ne bougeait pas beaucoup et n'avait pas l'air de s'offenser de sa présence. Après avoir observé et décortiqué à souhait Mael, Alfar s'assit sur son épaule comme il le faisait avec Farlir. il pouvait ainsi regarder son maître comme le guérisseur pouvait le voir. En faisant un petit tour d'horizon de son perchoir, Alfar remarqua la besace de Mael... Mais que pouvait-elle donc bien contenir ? Alfar se mis en quête de ce nouveau savoir en descendant délicatement le long du guérisseur pour aller jusqu'à cette mystérieuse sacoche...

Farlir n'était pas très causant, mais son visage laissait penser qu'il se sentait un peu mieux. Et au moins, il ne bougonnait plus.

[Anonymous]

Mael surveillait toujours son patient.Il vit les traits du visage de l'homme se détendre un peu pour se recrisper aussitôt après. Il aurait bien voulu que l'effet de fraicheur souhaité dure un peu plus longtemps .Par contre , pour sa toux, les huiles essentielles d'Eucalyptus faisaient merveilles.Le malade n'avait plus que quelques rares toussotements.Ses bronches ainsi libérées,Il allait pouvoir dormir et récupérer un peu de force.La décoction à base de fleur de sureau aussi faisait son effet. La fièvre de l'homme diminuée petit à petit. Mael qui le rafraichissait toujours , voyait bien que son patient ne suer plus tant.L'homme ne parlait toujours pas beaucoup, mais vu son état, Mael ne pouvait lui en vouloir.

Le jeune apprenti guérisseur posa délicatement ses doigts sur la carotide du cou de l'homme et vérifia son pouls.Il était beaucoup plus régulier. L'homme ne devrait pas tarder à dormir.Mael se pencha sur lui et tout en lui souriant, le rassura.

"Vous voyez ! avec un peu de patience tout s'arrange. Les soins commencent à vous faire du biens. Quelques jours ici , et vous en sortirez tout ragaillardi."

L'homme avait déjà fermé les yeux.Il était moins agité.C'était tant mieux pour Mael qui devait quant à lui affronter un autre problème.Pendant qu'il parlait à l'homme , le petit singe en avait profité pour filé.Mael avait beau regarder, il ne le voyait plus. C'est alors que son regard se posa sur sa besace et en vit dépassé l'extrémité d'une petite queue.Il soupira. Il aurait du s'en douter, ce genre d'animal étant d'un naturel curieux.Il s'approcha doucement pour ne pas le brusquer et risquer de lui faire peur. Il le regarda faire un instant puis le sorti délicatement de son sac tout en lui parlant.

"Alors mon jeune ami...Tu as trouvé ton bonheur?"

Mael posa l'animal sur le chevet et inspecta rapidement sa besace. Rien n'y manquait. L'animal s'était contenté de fouiller, y mettant ainsi une sacré pagaille. Le jeune guérisseur sourit. Il n'aurait plus qu'à y remettre un peu d'ordre aussitôt qu'il aurait un peu de temps.Puis il lui vint une idée. Il sortit une pomme de sa poche et la tendit à l'animal.

"Tu as faim? tu veux de la jolie pomme?"

Mael lui tendit la pomme en se disant que le temps que l'animal passerait à la manger serait toujours ça de gagner.

[Oesope]

Farlir, tes symptômes se réveillent brusquement. Alors que tu commençais à somnoler, tu es pris d'une quinte de toux violente, tellement violente que tu dois te redresser brusquement. Penché en avant, tu craches un peu de sang mêlé aux sécrétions bien infectées.

[Anonymous]

Farlir commençait à se dire que tout allait bien se passer. Il s’apprêtait même à dormir, sa respiration se faisant plus lente et ses muscles étant bien détendus. Le guérisseur ne semblait pas s'alarmer pour lui et Alfar était calme, tout était en bonne voie. Il voulu pousser un bon soupir de soulagement et pris donc une bonne inspiration... Mais lorsqu'il voulu expirer, il se fit surprendre par une toux si violente que cela le fit se redresser !

Farlir passa en une demi seconde de la position allongée à la position assise. Il cracha tellement la toux était forte, l'empêchant pour un temps de respirer. En plus de cette mésaventure soudaine, la chaleur s'empara également à nouveau de Farlir et la sueur repris très vite du terrain sur le corps du pauvre malade. La vue revint petit à petit à Farlir qui constata que le tissu qui le couvrait était d'un rouge bien suspect.

"Du sang."

Farlir avait prononcé ce qu'il avait constaté sur son vêtement, mais il en avait aussi sur les mains. Il avait craché du sang et son état redevenait comme avant. Même pire avec cette nouvelle embrouille sanguine.

Alfar, qui allait commencer à croquer dans sa nouvelle pomme sursauta lorsque Farlir se redressa brusquement pour expulser le sang de sa bouche. Le petit animal pris peur et commença à paniquer, son maître n'allait pas bien du tout,, ce n'était pas normal qu'il soit comme cela. Alfar commença à vouloir prévenir Mael, mais ce dernier avait bien évidemment déjà vu ce qui se passait, en sautillant sur place et en poussant des petits cris aiguës.

[Anonymous]

Mael affichait un large sourire. Son petit stratagème avait l'air de fonctionner. L'animal avait saisi la pomme et s'apprêter à mordre dedans. C'est alors qu'une violente quinte de toux pris le malade. Si violente qu'elle le força à se relever. L'homme expectora un mélange de sécrétions et de sang. Surpris, le jeune guérisseur n'eut pas le temps de présenter un bassin. L'homme tacha sa tunique et paniqua à la vue du sang.Mael le rassura à nouveau. Il lui fit un large sourire.Il prit un linge et frotta sa bouche et ses mains, puis il essuya la tunique.

"Ce n'est rien. Ceux ne sont que des biles et un peu de sang. Cette vilaine toux a du vous irriter le conduit Œsophagien.C'est normal que vous crachiez un peu. Cela devrait même vous aider à respirer un peu mieux. Et ne vous faites pas de soucis pour la tunique. Nous allons en changer."

Mael héla la dame qui lui avait amené la tunique pour qu'elle lui en amène une autre. Tout en soutenant le malade , Le jeune guérisseur sentit la chaleur du corps de l'homme.La fièvre gagnait du terrain à nouveau.L'effet de la décoction avait était de courte durée.Il se sentit un peu désemparer. Il aurait eut besoins des conseil avisés du vieux guérisseur.Il le cherchait tout en ne quittant pas le malade.Il proposa un verre d'eau au malade.

" Peut être aimeriez vous pourvoir vous rincer la bouche? "

Mael tendit un verre d'eau au malade et le bassin pour cracher.Pour couronner le tout, l'animal s'énervait.Le jeune guérisseur se retrouva à prodiguer des paroles apaisantes et au singe , et au maître.

" On se calme .... Tout va bien.Ton maitre tousse juste un peu."

Mael se rendait bien compte de la futilité de ses paroles mais ne pouvait rien faire d'autre pour l'instant. Pourtant cela sembla fonctionner. Du moins en partie. Le petit singe cessa de crier et presque de gesticuler.Le jeune guérisseur se concentra à nouveau sur son malade en espérant que le vieux guérisseur vienne à passer.

[Anonymous]

Farlir n'en pouvait déjà plus. Mais zut alors, à peine quelques secondes de repos et voilà que le calvaire reprenait. Il y avait forcément quelque chose de plus qu'une simple fièvre doublée d'une toux. Enfin, on ne crachait pas du sang sans raison, et Farlir n'avait à priori rien fait d'extraordinaire pour attraper un tel mal. En plus, mis à part Enju, il n'avait jamais croisé bon nombre de personne qu'il avait pu voir en entrant ici. Comment avait-il pu attraper tout ça ? Sûrement pas en se coupant avec le fameux morceau de métal rouillé, ça avait été guéri dans la foulée et il avait entretenue jusqu'à que la blessure cicatrise. Pas non plus en se prenant un coup de froid lors des tâches du soir, il était bien plus résistant que pas mal de monde suite à sa vie nomade.

La magie ? Non, c'était bien improbable, ça ressemblait vraiment à une vilaine maladie, un truc rare qui fait des ravages... En espérant que ce ne soit pas ce genre. Peu de maladies faisaient couler du sang, et comme Farlir ne s'était pas blessé au point de provoquer une telle réaction, il ne restait plus que l'explication d'une maladie rare et méchante.

Farlir vu le verre d'eau et le saisi pour en prendre un bonne gorgée qu'il recracha dans le bassin afin de se nettoyer la bouche. Il vida le reste pour se rafraîchir, mais ça ne modifiait en rien son état. Cela lui rappela juste qu'il était proche de vomir à chaque fois que quelque chose lui passait par la bouche.

"Vous savez ce que j'ai ?"

On sentait la détresse dans la demande de Farlir. Il n'aimait pas ce qu'il ne pouvait pas maîtriser, et là, il était complètement dans le genre de situation qu'il détestait.

Alfar se calma devant le guérisseur qui semblait s'occuper comme il fallait de Farlir, mais son maître n'allait vraiment pas bien là, ce n'était pas normal. Il s'assit et observa le guérisseur et son maître en attendant de voir comment allait évoluer l'état de Farlir. Un Farlir couché qui ne dort pas, ce n'est pas normal, et un Farlir dans un lit seulement assis entrain de cracher, ce n'est pas comme d'habitude non plus !

[Oesope]

Farlir, comme si tout cela n'était pas suffisant, tu commences à saigner du nez.

[Je rappelle à tous mes petits guérisseurs que vous pouvez toujours venir demander conseil à Oesope en postant dans le sujet d'origine !]

[Anonymous]

Mael se sentait un peu désemparé par une situation dont il était totalement entrain de perdre le contrôle.il ne connaissait pas toutes les maladies mais cracher du sang n'était jamais bon signe. De plus, vu le nombre de patient , elle devait être infectieuse.C'était certes une épidémie mais voilà ; de quoi? Il essaya de rassembler ses connaissances pour entrevoir un semblant de solution mais rien ne correspondait vraiment avec ce qu'il connaissait. Il du s'avouer d'ailleurs, qu'en maladie infectieuse ,il ne connaissait pratiquement rien.Cela l'énervait. Il était venu pour apprendre et il n'y avait aucun professeur.Il se demanda comment fonctionnait le collégium et ou étaient les salles de classe. Il lui semblait que c'était par là qu'il aurait du commencer.Après...Vu l'épidémie, c'était plutôt normal que tous les guérisseurs soient réquisitionnés.Mael se concentra à nouveau sur son patient.S'il ne pouvait vraiment l'aider pour l'instant , il pouvait toujours lui apporter un peu de réconfort.C'est alors que l'homme lui posa la question . Celle qu'il aurait aimé éviter par dessus tout.

Le jeune guérisseur se demanda ce qu'il allait bien répondre. Il fallait qu'il rassure son patient avant tout . Mais mentir n'était pas dans ses cordes. Il n'aimait pas cela.Il soupira un bon coup et se lança.

"A vrai dire, j'ai bien peur que non. Du moins pour l'instant mais cela ne devrai tarder. Notre doyen est lui même entrain de chercher,donc je suis sur que nous saurons bientôt. Pour l'instant , il faut vous reposer le plus possible. Votre corps combat l'infection et il lui faut des forces. C'est bien aussi que vous buviez. Cela empêchera toute déshydratation de votre corps."

Mael lui sourit pour l'apaiser.

"Ne vous inquiétez pas. Nous trouverons et alors très vite tout rentrera dans l'ordre. "

Le jeune guérisseur commençait un peu à s'impatienter. La dame aux tenues n'était toujours pas revenu.Bon il y avait au moins un point positif à tout cela. Le petit singe semblait ne plus bouger, restant là à les observer. C'était toujours un soucis de moins.

[Anonymous]

Farlir pris le verre que lui tendait Mael, mais il ne réussi pas à boire. Une nouvelle quinte de toux vint contaminer le contenu du verre de sang. Farlir avait déjà du mal à respirer et, pour ne rien arranger, il sentit que son nez se bouchait. Mais lorsqu'il porta sa main à son visage, il vit le sang qui lui coulait des narines. Sûrement la toux trop forte qui lui avait fait craquer l'une de ses cloisons nasale... Mais là, ça ne pouvait pas continuer ainsi !

Si Farlir n'était pas obligé de rester sur le lit parce qu'il n'avait plus la force de se mettre debout, il aurait déjà quitté les lieux et serait partit en quête d'un mage pour voir si ce dernier n'avait pas un moyen plus radical de stopper tout ça. C'était complètement farfelu comme idée, mais la fièvre faisait bien des ravages.

Pour le coup, la mauvaise humeur de Farlir repris le dessus, et ça n'était pas pour arranger ce pauvre Mael qui faisait de son mieux pour prendre soin de son patient. Farlir jeta son verre qui, par la faiblesse de Farlir en ce moment, alla s'exploser juste au pied du lit, renversant ainsi du sang et de l'eau sur le sol.

Alfar perdit également de la contenance et se mis à galoper autour de son maître, évitant tout de même le sang, et se remis à crier de désespoir quant-à l'état de son maître ! Si les choses n'évoluait pas comme il le voulait, Alfar pouvait tout aussi bien se mettre à grimper au mur et commencer à vouloir faire intervenir d'autres personne en les réquisitionnant de force... enfin, en allant leur sauter dessus et les attirer sur le cas de Farlir.