Auteur Sujet: [Fitz/Feuillemalice] Un bidasse de sortie.  (Lu 14794 fois)

Fitz

Re: [Fitz/Feuillemalice] Un bidasse de sortie.
« Réponse #30 le: 18 avril 2014, 19:22:46 »
Elle était étonnante, épatante. Fitz lui parlait des hommes qu'il s'amusait à découper avec sa hache sur un champ de bataille, et elle lui disait qu'elle voulait être avec lui chaque jour. Mais serait-elle pour autant prête à affronter cette image ? Finalement seul l'avenir le lui dirait. Et alors qu'il se relevait, il reprit la parole.

'Il y a juste deux points sur lesquelles tu te trompes : c'est justement car l'ennemi n'a pas d'homme comme moi que je suis une force pour Haven. Et je me bats surtout car jusqu'à présent je n'ai jamais su faire que ça.'

Déposant un baiser sur le front de Feuillemalice, il reprit la parole.

'Mais j'ai l'impression que tu me fais découvrir que je peux être autre chose. Et puis je pense aussi que tu es plus têtue que moi, il me sera donc difficile de te faire changer d'avis. Pourtant je ne peux m'empêcher d'avoir peur, de te savoir à risquer ta vie qui m'est maintenant plus précieuse que la mienne.... Je t'imagine toi, si parfaite, si belle, au centre de ce maelström de douleur et de cris, et je frissonne. '

Le lieutenant se mit à rire un instant, un rire un peu triste, un sourire un peu amère.

'Pourquoi moi Feuille ? Je veux dire... Tu... Tu mériterais tant une vie paisible, avec une personne de ton peuple, ou un noble de la cours. Une vie où tu aurais tout... Où la personne pourrait répondre à tous tes désirs, toutes tes envies, te combler de bonheur et de cadeaux.'

Il montra ses cicatrices, ses blessures, ses vêtements certes propres, mais datés.

'Tu mériterais tellement mieux. Je crois que je n'arrive pas à envisager la chance que j'ai'

Finissant son café, il reprit la parole. Abordant un sujet un peu plus.... Trivial ? Avec sa maladresse habituelle, sans tout à fait savoir comment arriver sur le sujet.

'Je... Feuille... Je.... Comment expliquer cela... Je connais légèrement les coutumes de ton peuple, vos habitudes, je sais qu'il vous arrive de vous attacher, de former des couples mais... Ne te sens pas obligé de m'appartenir, car je suis moi. Je suis à toi, et rien qu'à toi, car tel est ma personnalité, car je ne m'imagine plus avec personne d'autre, mais je ne te demanderai jamais l'inverse, je respecte ce que tu es, tel que tu l'es. Ne changes pas pour moi, sois toi-même, sois ce que tu veux être.'

Il était debout à coté d'elle, et la regardait, sa main caressa la joue de Feuille. Ce qu'il ressentait le comblait, et l'effrayait en même temps. C'était si fort.

'J'ai souvent l'impression de tout faire de travers avec toi, non ? Je me pose tellement de question. Je te veux toi, rien que toi, encore toi, toujours toi, tu envahis chacune de mes idées, je ne veux pas te brider, t'enfermer, je ne veux pas te priver, je veux que tu te sentes libre, et pourtant je veux que chaque instant qui passe tu sois avec moi.

Le déjeuner se finissait, et il savait qu'il devrait bientôt rejoindre la caserne, les ordres du commandant, la discussion avec Kalaïd qu'il ne pourrait éviter, et peut être même donner quelques cours de combat à la population du collégium. Et il se disait déjà que toute la journée, alors que les gens lui parleraient, il penserait à elle....

'Je suis désolé, je suis maladroit... Mais ce que je ressens pour toi est si.... Fort. Cela n'a rien à voir avec cette nuit, non... C'est juste fort. '

Vachement doué pour verbaliser ses pensées le Fitz, bravo garçon.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Feuillemalice

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Re: [Fitz/Feuillemalice] Un bidasse de sortie.
« Réponse #31 le: 19 avril 2014, 17:56:11 »
[justify:9677pq1t]Ouf, ça y est, il se relevait. Elle craignait de ne pas avoir visé juste dans ses propos, de ne pas avoir su trouver les bons mots pour le rassurer, pour lui montrer qu'elle serait là, quoiqu'il arrive, qu'il n'avait pas à avoir peur. Mais apparemment, elle avait réussi à le convaincre un peu. Elle haussa les épaules en souriant :

-Alors tu es une force pour l'armée et une possibilité d'assurer la victoire, tu es précieux. Et pour ce qui est de ce que tu sais faire... il n'est jamais trop tard pour apprendre tu sais. La question, c'est est-ce que tu en as envie ? Car après tout, soldat, c'est un métier, Lieutenant aussi et tout le monde n'est pas capable d'y arriver.

Elle ferma les yeux alors qu'il l'embrassait sur le front et secoua la tête à la suite de ses paroles :

-Je serai heureuse de t'emmener sur un chemin moins sombre, si tu le désires... Quant au reste... Effectivement je suis têtue ! Et crois-moi, je suis loin, très loin d'être parfaite. Je ne dis pas que j'aime la violence, ni le contexte de la guerre, mais je suis capable de faire face à tout ça, je suis assez forte. Ne t'inquiètes pas pour moi.

La suite... la surprit. Elle ne s'y attendait pas en fait. Elle avait pris une gorgée de thé et faillit tout recracher. Heureusement, elle réussit à garder contenance et prit la main de l'homme, la serrant très fort, le regardant droit dans les yeux.

-Pourquoi toi ? Je n'en sais rien, c'est comme ça. C'est... venu tout seul, naturellement. Je n'y peux rien, mon cœur a enfin décidé de se laisser apprivoiser par un homme, et cet homme c'est toi. Est-ce que c'est ton naturel maladroit très touchant ? Ta simplicité ? Ta tendresse, ta douceur ? Ta franchise ? Le fait que tu sois entier ? Tout ça à la fois, je ne sais pas. Mais c'est toi. Voilà.

L'évocation des nobles la fit pouffer et elle eut une moue amusée :

-D'abord je ne suis qu'une simple Guérisseuse, loin d'être une Dame ou une princesse. Et puis cette vie-là, pourrie gâtée, ça ne m'intéresse pas, mais pas du tout. Je ne dis pas que je n'aime pas les belles choses, mais le luxe... c'est pas mon truc. Je ne suis pas de ces filles qui se baladent en ville en s'extasiant sur les derniers corsets à la mode, ou le super parfum de chez machinchouette. Loin de là. Ce que tu me proposes... me convient beaucoup, beaucoup plus et saura, j'en suis sûre, me rendre heureuse.

A nouveau, reprenant un air sérieux, elle secoua la tête :

-Non je ne mérite pas mieux, arrête de te dévaloriser Fitz, tu es quelqu'un de bien. Et j'ai de la chance t'avoir rencontré ! Chacun a le droit au bonheur ! Et si ça passe par toi et moi ensemble, alors tant mieux !

De son côté, la jeune femme avait aussi terminé -hélas !- son petit-déjeuner. La tournure que prit la conversation ensuite fit réfléchir Feuillemalice, qui prit son temps pour répondre, ne voulant pas se précipiter dans ses paroles. Elle posa sa main sur celle de Fitz la faisant glisser sur ses lèvres pour l'embrasser, avant de répondre :

-Je ne vais pas te cacher qu'avant toi, j'ai eu des amants. Pour un soir, ou deux, sans attaches... Bref, comme le veut la tradition chez nous. Il est vrai que l'exclusivité est quelque chose de rare chez les Tayledras. Cependant, je t'ai dit que je souhaitais construire une relation avec toi et ce n'était pas des paroles en l'air. D'abord parce que tu me fais découvrir des sentiments que je ne connaissais pas jusqu'à présent. Ensuite parce que... et bien justement tu es toi et c'est avec toi que j'ai envie d'être. Je ne veux pas que cette relation soit à sens unique. Je ne change pas, je ne me force pas en m'engageant ainsi. J'en ai envie. Vraiment.

Elle marqua une pause. Et continua :

-Par contre, Fitz... C'est réciproque. Enfin, je n'ai aucun droit sur toi... Et si un jour ça ne va plus, toi comme moi, plutôt que de rester prisonnier de sentiments qui ne nous vont plus... Il faudra en parler. Discuter, ensemble. C'est important. Même si pour l'instant, j'ai envie d'être avec toi à chaque seconde qui passe.

Les bols étaient vide. Feuillemalice se leva à son tour, serrant contre elle l'homme qui avait réussi à s'emparer de son cœur. Elle l'embrassa, avant de lui sourire :

-C'est beau ce que tu me dis. Je ne suis pas aussi poétique, mais tu ne fais rien de travers avec moi. Ou alors c'est du travers bien, parce que regarde où ton travers nous a mené depuis hier soir ? Je trouve qu'il se débrouille bien moi ton travers.

Elle enfouit sa tête dans son cou en soupirant :

-Moi non plus je n'ai pas envie d'être séparée de toi. Et je pense que je ne vais pas être très concentrée sur mes patients aujourd'hui. Mais ne t'inquiète pas, je ne me sens ni bridée, ni privée, ni enfermée... Je me sens bien. Vraiment bien. Et complète aussi. Je ne savais pas qu'une telle intensité de bonheur était atteignable en fait.

L'heure tournait et chaque minute passée les mettait un peu plus retard. A son nouveau "désolé", elle mit les poings sur les hanche et fit semblant de se fâcher :

-Arrête de t'excuser tout le temps roh. J'aime ce petit côté maladroit chez toi, pour de vrai.

Puis elle se radoucit, sourit encore et se rapprocha de lui.

-Pour moi aussi, ça va bien au-delà d'une simple nuit. C'est encore nouveau et déstabilisant, mais c'est... fort, tu as raison.

Pas très créative, mais elle ne voyait pas quel autre mot employé. Le Lieutenant avait trouvé le terme juste. Il y avait d'autres mots bien sûr, mais elle n'était pas encore prête à les dire, c'était un peu tôt. Soupirant, elle prit un air de chien battu :

-Il va falloir y alleeer j'ai pas enviiiiie...

Effectivement, sa motivation atteignait son paroxysme là...[/justify:9677pq1t]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Fitz/Feuillemalice] Un bidasse de sortie.
« Réponse #32 le: 19 avril 2014, 19:05:44 »
Fitz sembla vexé un instant, une vexation forcée, la mine boudeuse d’un enfant qui veut obtenir quelque chose, il regarda la jeune femme dans les yeux.

 « Aucun droit sur moi ? Voyons Feuille, tu es la seule à avoir des droits sur moi. Je te suivrai les yeux fermés, et cela même si ton sens de l’orientation était le plus mauvais d’Haven. Où tu m’emmèneras j’irai, et en souriant. Tu me demanderais là maintenant de retourner à la caserne à cloche pied en chantant une chanson paillarde et tout cela les yeux fermés et les mains dans le dos, je le ferai

Il sembla réfléchir un instant, avant de poser un regard suppliant et joueur sur Feuillemalice

« Mais par pitié ne me demande pas ça ! J’ai déjà le chic pour me faire remarquer, je n’imagine même pas si je devais accomplir ce que je viens de dire. »

La tête de la jeune femme posée sur son épaule, Fitz pouvait enfouir son visage dans ses cheveux, il avait atteint ce jour le paroxysme de la plénitude, et il ne voulait pas le perdre. Il ferait tout pour le garder. Lorsqu’elle mentionna le fait qu’ils devraient y aller, le lieutenant pris un air de… Bha de lieutenant. Droit comme un I, véritable chevalier en armure (enfin en chemise pour l’heure, et qu’il n’avait d’ailleurs toujours pas boutonnée), symbole même de la loyauté, du panache, du… Enfin en apparence.

« Malheureusement le devoir nous appelle, et nous devons y répondre. Pour Valdemar, pour la patrie, pour le peuple ! »

Cela aurait presque pu être un discours d’encouragement, s’il n’avait pas été déclamé par un homme en retard à son propre travail de lieutenant, à moitié nu, dans la chambre d’une auberge. Il changea de ton très rapidement, se rapprochant de Feuille, et la serrant contre  lui, un bras autour de sa hanche, et l’autre posée sur son visage, il chuchota presque dans une tonalité bien plus basse que sa phrase précédente.

  « Mais si tu penses qu’il ne pouvait pas y avoir de tel intensité dans le bonheur, demandes toi juste à quel point ce bonheur pourra augmenter lorsque nous nous retrouverons ce soir après notre journée éloignés l’un de l’autre ? »

Il savait qu’il devait rentrer à la caserne, assister à la paye des hommes, recevoir les nouveaux ordres et surtout les nouvelles de la bouche du capitaine, et d’autres détails impliquant des cours de maniement aux armes, une inspection des écuries, une vérification de l’état de l’armurerie, un état des troupes (et voir qui n’avait pas répondu à l’appel, comme… Lui-même par exemple), et enfin… Enfin retrouver les bras de Feuillemalice.

« Crois-moi Feuille, on m’a déjà enchainé par le passé, torturé, maltraité, blessé, frappé, transpercé aussi il me semble, et j’en passe bien d’autre…. Et rien de tout ça jamais ne m’empêchera de rentrer à tes cotés. Je t’en fais la promesse.  Je reviendrai des pires enfers pour être avec toi et te serrer contre moi, n’en déplaise aux dieux, aux déesses, ou je ne sais quelle force qui penserait pouvoir me séparer de toi. »

A chaque départ en campagne, ou en mission, Fitz avait toujours un seul et unique serment : Ramener ses compagnons auprès de leurs proches quoiqu’il arrive. Il ne gérait pas toujours (voir rarement) ce qui arrivait mais, il avait porté le corps sans vie du Fils de Mamie depuis Hardorn pour qu’il soit enterré et pleuré une dernière fois. Il avait promis en partant qu’il ramènerait le Capitaine et Kalaïd à leurs proches. Il s’était toujours promis de ramener son Roi auprès de celle qui faisait qu’ils s’étaient croisés une nuit dans un couloir sombre. Et aujourd’hui il promettait à Feuille de se ramener lui-même auprès d’elle. Et Fitz n’avait jamais failli à sa promesse.

« Mais tu as raison, il va falloir que nous nous séparions pour l’instant. Je m’en voudrai de te mettre en retard une minute de plus. »

Il mentait bien sûr. Une minute de plus sur son retard, c’était une minute de plus à la regarder, et cette activité valait toutes les minutes de retard du monde. Il commença donc à boutonner sa chemise (il ne pouvait décemment pas sortir ainsi).

« Toi et moi… Je sens qu’on va m’en poser des questions aujourd’hui. J’aurai su que la nuit se finirait ainsi j’aurai peut-être été un peu plus discret lors de notre retour de campagne. Mais finalement... Au diable tout ça.

Il embrassa la jeune femme pour ce qui serait surement le dernier baiser avant que le soir ne soit revenu.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Re: [Fitz/Feuillemalice] Un bidasse de sortie.
« Réponse #33 le: 19 avril 2014, 21:18:08 »
[justify:jn3hc7sg]Oh comment il était tout choupinet quand il boudait... Un vrai amour ! Elle l'aurait bien couvert de chatouilles tiens, histoire de se venger de cette mine boudeuse. Un sourire attendri apparut pourtant sur ses lèvres.

-Tiens tiens tiens, l'image est intéressante... Je me tâte. Oui, ça pourrait être drôle.

Mais aussitôt la supplication de son amant la fit éclater de rire et elle perdit toute crédibilité de tentative de torture... Elle leva les bras en signe de reddition.

-Bon, bon d'accord ! Je me rends, tu as gagné, je t'épargne... Mais juste pour cette fois hein ! Parce que moi, j'aimerai bien voir ce que ça donne... Alors attention à toi la prochaine fois qu'on se retrouve en privé.

La jeune femme lui fit un clin d’œil, alors qu'il se mettait au garde-à vous. Oui, l'allure dépenaillée, ça le rendait presque crédible lui aussi hein. Elle n'eut qu'un mot à dire à tout ça :

-Amen.

Le visage toujours éclairé d'un sourire, Feuille songea qu'ils devaient avoir l'air beau là, à s'encourager mutuellement à aller travailler.. Des vrais professionnels quoi. Alors qu'il la prenait à nouveau contre elle, la Guérisseuse sentit des frissons de désirs parcourir son corps. Décidément ! Elle hocha la tête en entendant les paroles douces de Fitz :

-Oui j'imagine tellement bien ce que sera ce soir... Et j'ai hâte ! La journée va paraître looongue !

Bon pas qu'elle ait tellement de travail aujourd'hui encore... Mais justement, JUSTEMENT ! Elle allait avoir trop de temps pour penser à cette nuit magique. Bon il faudrait qu'elle trouve de quoi s'occuper ! Parce que sinon, elle ne tiendrait jamais jusqu'à ce soir et elle savait l'homme bien trop occupé pour faire une pause pour elle dans la journée. Il faudrait qu'elle soit une fille sage. A sa déclaration de revenir en vie quoiqu'il arrive, elle le serra un peu plus fort et l'embrassa passionnément.

-T'as intérêt de revenir... Sinon c'est moi qui viendrai te chercher.

Non décidément, elle s'accrochait de plus en plus à cet homme. Mais ça ne lui faisait pas peur, bizarrement.  

-Ne t'inquiètes pas, être en retard à cause de toi, c'est pour la bonne cause.

Ainsi, ils finirent de se préparer, et elle rit à la crainte pas crainte du Lieutenant :

-Oui on ne se doutait pas que ça ... donnerait tout ça. Mais bon, va falloir assumer maintenant ! Je crois que toi comme moi, on va avoir droit à un vrai interrogatoire ! Enfin, tu as raison, au Diable tout ça !

Elle sourit. Une fois prêts, ils sortirent donc de la chambre, puis de l'auberge, sans oublier de remercier Mamie qui les regarda d'un œil bienveillant, un sourire mystérieux sur les lèvres. Quant à eux, ils remontèrent, main dans la main -tant qu'à officialiser les choses...- jusqu'au Palais, traversant un Haven déjà bien éveillé et bien en route, en cette belle journée de printemps.

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