Auteur Sujet: C'était quoi déjà ? "Dédale ouvre-toi" ? [Enora]  (Lu 3310 fois)

Mordred

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C'était quoi déjà ? "Dédale ouvre-toi" ? [Enora]
« le: 30 avril 2014, 21:37:47 »
L'adolescent tourna au carrefour, le nez un peu en l'air pour essayer de repérer le nom de la statue qui formait la fontaine la plus proche, gravé sur une plaque qui avait vu des jours meilleurs. À force d'intempéries, l'inscription s'était fanée, un peu déformée. N'empêche que ça aurait pu ressembler au bon bonhomme et à la rue qu'il cherchait. Peut-être. Blindé d'un enthousiasme à toute épreuve, cependant, Mordred s'engagea dans sur les pavés d'un pas enthousiaste. Il s'était un peu trompé, la première fois, pour une rue qui avait presque la même fontaine, de l'autre côté de la ville. Cette fois, ce serait la bonne ! Sans envisager une seule seconde qu'Enguerrand lui ait donné une adresse factice à laquelle aller prendre la commande d'un client histoire de l'occuper, l'adolescent remonta l'artère une première fois, cherchant un indice sur sa destination.

Arrivé au bout, il lui fallut admettre que rien ne correspondait à la description que lui avait faite son responsable. Un peu embêté, il fronça les sourcils, pivota sur ses talons. Bon, c'était pas grave, ça devait être les étals et les gens et les nids d'oiseaux ou autres bazars divers qui cachaient la bonne adresse, ou alors il était allé trop vite - la faute à son énergie débordante, sûrement, la même qui avait poussé le mercenaire en chef à lui trouver une mission où l'adolescent puisse bouger. Tout à son observation, il manqua de justesse de percuter une jeune fille, à laquelle il adressa un sourire d'excuse.

"Désolé. Oh, vous n'auriez pas vu une porte brique rouge dans cette rue ? Parce qu'en fait, j'ai trouvé un espèce d'orange, plusieurs bruns mais pas de rouge. Vous pensez que ça peut se délaver, en fait, et changer la couleur de la peinture ?"

Absolument pas touché par l'idée que ses considérations à base de peinture puissent ne pas intéresser son interlocutrice, l'adolescent s'arrêta quand même avant de dériver sur un débat selon lequel, en plus, les briques avaient pas toute la même couleur. Au lieu de ça, il préféra enchaîner sur l'important, à savoir sa mission.

"Ou alors il y a beaucoup de fontaines de guerriers, dans le coin ? Parce que ça fait partie des repères qu'on m'a donné et c'est au moins la deuxième que je croise... Bon, d'un autre côté c'est bien parce que les guerriers ont quand même la classe et tout, mais ça reste pas très pratique, un peu. Sauf si on veut de l'eau."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Enora

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Re: C'était quoi déjà ? "Dédale ouvre-toi" ? [Enora]
« Réponse #1 le: 01 mai 2014, 05:54:58 »
Enora revenait tout juste de sa première séance d'observation d'une court de justice Valdemarienne.   L'expérience avait été des plus enrichissante.  C'était  sa professeur de droit, voyant son grand intérêt pour se genre de chose, qui lui avait offert de venir assisté à cette séance pour approfondir ses connaissances.  Elle y était allé avec Jorel, bien entendu, et si à l'aller, elle n'avait fait aucun arrêt, le retour avait été différent.  Elle savait qu'elle n'aurait pas du prendre le temps de flâner, qu'elle avait un devoir à faire, mais elle n'avait put s'en empêcher.  Son chemin la menait vers un endroit particulier pour elle.  C'était par ici qu'elle était passé avec Elryk plusieurs année auparavant, lors de leur romance naissante.  Aujourd'hui la jeune fille se doutait bien que tout n'avait été que manipulation de la part du meurtrier, mais cela ne faisait que rendre les souvenir plus douloureux encore.  Elle pensait avoir fait le deuil de tous cela, mais en passant par là ce matin, elle s'était rendu compte que ce n'était pas le cas.  Elle s'était donc arrêter sur le retour, et Jorel avait semblé l'y encourager.  

Elle s'était donc laissé glisser du dos du compagnon et s'était receuillis près de l'endroit, laissant les souvenirs la submergé pour enfin les analyser et pouvoir les laissé partir.  Enora était bien consciente que son absence de vie amoureuse n'avait probablement pas aidé à pouvoir laissé derrière ses romances avorté.  Cependant, elle devait aller de l'avant, et ne pas laissé traîner de sentiment qui pourrait s'envenimé.  

Quelque minutes plus tard, elle ressortit de ses pensée, convaincu qu'elle n'aurait pas put savoir que le voleur était en fait un traître.  Il l'avait idée contre l'ombre, et l'avait protégé.  Elle avait fait tout ce qu'elle avait put, et si elle aurait souhaité un dénouement différent, elle n'y pouvait rien.  

C'était à ce moment-là, alors qu'elle se retournait pour rejoindre Jorel qui l'attendait un peu plus loin, qu'elle faillis se faire bousculer par un jeune homme d'environs son âge.  Tout de suite il s'excusa, et Enora ne put s'empêcher de sourire, légèrement amusé, face à ce jeune hommes qui semblait si jeune de par son comportement.  Il était vif, et lui faisait pensée à un colibri, il parlait vite et semblait incapable de ne pas bouger.

La jeune albinos secoua la tête, sa longue tresse de cheveux blanc tressautant légèrement au mouvement, puis elle planta ses yeux délavé dans ceux de l'homme d'arme avant de prendre la parole.

"Il n'y a pas de fautes, j'étais moi-même plongé dans mes pensées et je n'ai pas fait attention autour de moi. "

Son regard, quoique d'une couleur peu commune (sauf peut-être chez les mages) était amicale et avenant.  Elle n'eu pas le temps d'en dire plus car déjà le jeune homme enchaînait rapidement sur un autre sujet.  Il parlait de statue et de maison.  Enora se sentit un peu perdu, et surtout désolé de ne lui être d'aucune aide.

"Je suis sincèrement désolé, mais je ne connait que peu le quartier.  De ce que je sais, il y a effectivement beaucoup de statue d'homme d'arme à travers tout Haven.  Elspeth la pacificatrice avait fait édifier une loi, en son temps, pour que les statues et autres décoration du même genre est un fonction utilitaire pour être reçu et installer par la ville, et que les coût de leur restauration soit pris en charge par les familles.  Il y a donc une quantité phénoménale de ce genre de fontaine, abreuvoir, séchoir à linge et autre, dans toute la ville.  Cependant, je ne saurais dire précisément pour ce quartier, on ne nous enseigne pas ce genre de chose dans les collégium."

Jorel s'approcha avec cruriosité pour venir dévisagé avec bienveillance l'interlocuteur de Enora.  Cette dernière eu d'ailleurs l'impression qu'il appréciait le jeune homme.  Enora se retourna vers son compagnon, comme pour monter, mais se dernier la poussa légèrement des naseau vers le jeune homme.  Elle compris pas les images et les "impressions" qu'il lui envoya alors qu'il voulait qu'elle l'aide.  

Enora mit ses mains sur ses hanches et planta son regard dans ceux de son compagnon, et pendant quelque secondes, un débat étrange, fait d'impression et d'images, eu lieu entre l'élu et l'esprit-gardien.  Finalement c'est Jorel qui eu le dernier mot.  Elle n'était pas réellement attendu, une petite heure de plus en ville ne nuirait pas à ses études, mais surtout, elle avait besoin d'une pause et l'occasion était belle.  De plus, le jeune homme plaisait au compagnon et il ferait peut-être un ami pour Enora.  Elle avait drôlement besoin, à l'impression du compagnon, d'avoir quelqu'un d'un peu moins sérieux que les autres gris, et les quelques bleus avec qui elle entretenais encore une amitié.

Elle se retourna et exagéra légèrement un soupir.  "Mon compagnon semble bien décidé à ce que je vous aide et il vaut souvent mieux les écouter que d'argumenter avec eux, surtout que contrairement à la plupart des autres Élu, je ne peut pas parlé directement avec Jorel, ici présent." Elle pointa le compagnon. "Si bien qu'il est assez difficile d'argumenter longtemps lorsqu'il ne veut pas le faire.  Je vais donc tenter de vous aidé à trouver cette maison.  Je m'appelle Enora au fait."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »