Auteur Sujet: Une entrevue... Enfin !  (Lu 6200 fois)

Mikhaïl de Molovia

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Une entrevue... Enfin !
« le: 02 juillet 2011, 19:08:09 »
[J'imaginais la tente de Mélarianne avec une "pièce" avant sa chambre, là où l'attend Mikhaïl... Je vais arranger cela autrement.]

Dame Bronwyn avait regardé de travers ce prince intrus, mais Mikhaïl ne s'en était pas formalisé. Les servantes de la princesse s'en étaient allée, ce qu'il ne comprenait pas. Mais sans doute savaient-elle ce qu'elles faisaient. Aussi, Mikhaïl attendit. Le thé chaud laissait ses volutes s'envoler, et hypnotisaient le jeune homme un instant. Il était impatient de la voir, de lui parler... Pourquoi dormait-elle encore ? Mikhaïl bondit sur ses pieds, pour l'observer dans son sommeil une dernière fois. Tant pis, d'autres occupations l'attendaient, et il lui parlerait une autre fois.

A nouveau, il écarta le rideau qui séparait là où il était de la "chambre" de Mélarianne, et il se figea lorsqu'il la vit éveillée. Il déglutit, les yeux écarquillés. Au naturel, elle avait un charme encore plus... Il ne trouvait pas de mot.

- Je suis confus, Ma Dame, je croyais que vous... Je... Vous attends ici.

Et il referma prestement le rideau. Son poing fermé, il se cogna le front. L'idiot ! Il avait bégayé ! Le prince de Molovia fit les cents pas en attendant l'arrivée de Mélarianne.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Une entrevue... Enfin !
« Réponse #1 le: 02 juillet 2011, 20:46:32 »
Elle fini par ouvrir lentement les yeux, et se redresser, avant de sursauter en voyant le prince.

Mais son entrainement de Noble Dame et sa nature douce reprit le déçu et elle sourit au prince, une sourire de compassion et de douceur. Elle se leva tout en gardant bien ses couvertures pour la couvrir convenablement. Ses servante avait reçu des ordres strictes sur le fait de ne laisser rien ni personne ralentir les préparatif du départ. Ce qui fait que pendant qu'elle était aller s'assurer que les bagages étaient bien empaqueter, et que Dame Bronwyn, était parti les superviser, elle se retrouvait seule avec le prince. Ce qu'elle n'avait pas du toute prévue. Au moins il y avait les gardes qui pourrait attester qu'ils n'avait que parler.

"Bonjours Prince Mikail"

Elle le salua de sa douce voix et lentement se leva pour aller derrière le paravent installer dans un coin de la tente pour se vêtir, remarquant le plateau amener.

"Je vous remercie pour cette attention Messire, c'est très gentils à vous"

Elle mit, encore une fois, une robe de cavalière simple pour montrer l'exemple, bien qu'elle devait attendre sa coiffeuse pour que ses long cheveux d'or soit coiffé de façon à ne pas l'entraver durant le voyage. Elle sortit donc avec sa robe ocre et terre, défaisant la tresse de nuit qu'elle avait eu pour dormir, laissant ses cheveux vaguer sur ses épaule.

"Je suis ravie de vous voir, venez assoyez vous avec moi."

Elle lui indiqua la chaise qu'il avait quitter pendant qu'elle s'installait sur le lit pour manger le plateau que le prince lui avait amener.
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Mikhaïl de Molovia

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Re: Une entrevue... Enfin !
« Réponse #2 le: 03 juillet 2011, 16:05:45 »
[Je me permets de te signaler qu'il y a un H dans MikHaïl. Merci :)]

Mikhaïl cessa de faire les cents pas lorsque Mélarianne le rejoignit sous l'auvant de sa tente. Il l'observa, impassible, défaire la natte de la nuit - bien qu'intérieurement, il devait se battre pour ne pas s'improviser barde pour chanter ce que ce geste simple et gracieux provoquait en lui. Il s'assit à son insistance, et hocha simplement la tête. Là, ils étaient face à face. Il ne pouvait plus fuir. Droit sur son siège, il observa Mélarianne avant de finalement prendre la parole, et son regard décida qu'il devait être plus plaisant de regarder le plateau. Ou du moins, la vue de cet objet devrait calmer les élancements de son coeur, qui cognait si fort.

- Ma Dame, je sais que j'ai eu un comportement des plus étranges vis à vis de vous. Je suppose que le Prince Arthon vous a fait part de ma requête. Et je ne l'ai pas honorée. Non par manque de désir, mais sans doute par... Devoir. Il fallait organiser ces expéditions, mais sans doute croyez vous que je me cache derrière une excuse vaine. Je vous dois des explications.

Pris d'une impulsion soudaine, Mikhaïl posa le genou à terre pour saisir la main de Mélarianne. Là, il la regarda droit dans les yeux, de ce regard sérieux, mais non plus froid comme il avait en temps
normal. Et le jeune homme commença à parler.

- Je suis tombé amoureux de vous au premier regard, Ma Dame. Mais je sais que des alliances politiques peuvent faire plus de mal que de bien. J'en ai fait la terrible expérience par le passé. J'ai décidé de demander à votre oncle la même chose qu'au Prince Arthon : l'autorisation de vous courtiser. Je voudrais savoir si vous le voulez, pour vous et non par devoir. J'ai juré de ne jamais plus forcer la main d'une femme.
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Melarianne de Garsenc

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Re: Une entrevue... Enfin !
« Réponse #3 le: 03 juillet 2011, 22:04:02 »
La princesse regarda le prince avec tendresse, il était si doux, si frais et naïf. Elle aurait eu envie de simplement le protéger des affres du pouvoirs, mais elle savait que c'était impossible. Qu'il est pu rester ainsi, au lieu de devenir cruel, cupide ou encore blasé comme elle l'était tenait du miracle. Elle mangea lentement et gracieusement, comme elle avait apprit à le faire si longtemps auparavant que c'était maintenant dans sa nature.

"En effet, le prince Arthon m'a fait part de votre requête Prince Mikhail. Et il n'est pas de mon ressort de savoir si ce que vous dites est vrai ou non, prince. Mais il me fait plaisir que vous ayez prit le temps de venir me voir se matin."

Elle gardait sa voix douce, elle ne voulait ni lui faire de la peine, ni être dur avec lui comme elle l'avait été avec certain soupirant autrefois. Trop pouvait en découler, et elle ne s'en sentait pas le coeur non plus. Elle lui laissa saisir sa main, laissant son regard émeraude attendrit et doux croisée ceux ciel du prince. Elle sourit doucement à nouveau. Sa déclaration était bien meilleur que celle qu'elle avait eu de bien des courtisant et elle pouvait lire dans les yeux du prince à qu'elle point elle était vrai. Elle savait qu'elle avait cet effet sur bien des hommes et le déplorait. Elle espérait sincèrement que le prince ne le regretterait pas en la connaissant mieux. La beauté n'était pas tout, pas plus que les manière qui pouvait caché des serpent. Et elle même n'était pas exempte de défaut.

"Je suis une Noble Dame prince  Mikhail, autant qu'une princesse. J'épouserai qui on me dira, cela est vrai, parce que j'aime mon pays et se monde. Mais la cour d'amour, c'est mon vrai plaisir et ma vrai nature. Votre offre l'honore et m'honore, elle est plus que généreuse et cela me ferait grand plaisir. Vous ne pouvez savoir à quel point."

Il y avait une étrange tristesse dans sa voix. Elle savait que son père entendrait parler de son échec et que dès qu'il serait arrivé, il entendrait parler de ce prince qui la courtisait et était tombé amoureux d'elle et elle avait terriblement peur qu'il ne l'oblige à l'utiliser. Qu'il brise de prince si doux et rafraîchissant, et cela lui faisait plus de peine qu'elle ne l'aurait cru. Elle s'était adouci à Valdemar, loin des cruauté de sa famille et elle n'était plus aussi protégé contre ses dernières. Mais elle ne pouvait en toucher mots au prince car déjà, Bornwyn revenait pour s'assurer que sa dame n'était pas en fâcheuse position.

"Votre candeur est rafraîchissante prince, ne la perdez pas quoi qu'il arrive."

Elle replaça une mèche des cheveux du prince qui était dans son visage derrière son oreille avec des geste tendre et délicat.
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Mikhaïl de Molovia

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Re: Une entrevue... Enfin !
« Réponse #4 le: 05 juillet 2011, 23:14:19 »
Au moins, Mélarianne étit honnête avec lui sur ce point. Elle aimerait à être courtisée, et pour cela, Mikhaïl lui fit un cadeau rare : un sourire. Même si d'une certaine façon, ils se ressemblaient tous les deux sur le point fâcheux : le devoir avant les sentiments. Mikhaïl se sentait étrangement vulnérable en présence de la princesse de Rethwellan. Cela ne plaisait pas au prince de se sentir si faible. Mais il n'aurait su pourquoi Mélarianne de Garsenc le mettait dans un tel état.

Se faire rabrouer avec la délicatesse angélique de la princesse lui pinça le coeur un instant. Mais il comprenait son point de vue, et le respectait. L'arrivée de Bronwyn ne le dérangea qu'à moitié. Il lui lança un regard courroucé, avant de revenir à Mélarianne.

- Ma Dame, si un jour je dois vous demander votre main, c'est votre coeur qui devra répondre, et non votre devoir. Soyez sûr qu'en cet instant, j'ai conscience de ma folie. Tout comme je sais que ce n'est peut-être qu'un coup de foudre passager... Bien que j'en doute, je vous l'assure. Retenez bien une chose, Ma Dame : jamais, jamais ne vous forcerai la main ou n'irai contre votre volonté et votre désire.

Bronwyn eut un ricannement peu discret. Ce fut le signal du départ pour Mikhaïl. Avec passion, il baisa la main de Mélarianne et se releva, pour mieux s'incliner.

- Je vous souhaite un bon voyage, Ma Dame. Je m'asurerai de votre sécurité, soyez en assurée.
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Melarianne de Garsenc

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Re: Une entrevue... Enfin !
« Réponse #5 le: 06 juillet 2011, 11:02:56 »
Le sourire du prince élargie celui doux et rempli de compassion de la princesse. Comme il serait facile de se perdre dans les bras de cette homme et d'oublier le monde. mais la princesse savait que ce ne serait jamais qu'un rêve, quoi qu'il advienne. Elle ne pourrait jamais cesser d'être une princesse, né pour épouser un homme de pouvoir et élevé pour être en mesure de le seconder. Les jeux de la séduction n'était en fin de compte que des jeux fait pour ne pas sombrer dans la folie que le devoir et les mariages de convention pouvait induire. La princesse savait qu'elle ne pourrait jamais s’abandonner, ni même s'oublier et encore moins oublié son père. Un fugace instant, elle eu envie de renvoyez le prince pour le protéger de son père, mais il pouvait être sa liberté, du moins en partie, loin de son père, même si cela devait aussi être loin de son oncle qu'elle aimait tant. Pourtant, elle ne fit pas un geste, ni ne dit un mots pour le renvoyez, cela lui ferait du mal, elle le voyait dans ses yeux, et pourrait rendre les choses beaucoup trop difficile pour les temps à venir. Elle se contenta donc de le regarder.

Elle sourie encore plus à la tirade du prince, un sourire quelque peu triste.

"Quoi qu'il arrive Prince, je me souviendrai de cela et quel que soit ma décision, celle du cœur et du devoir, sachez que je n'en aimerai pas moins, et que je ne nous refuserai pas moins l'amitié si l'amour est impossible. J'aime se monde, prince, et si ce n'est par amour pour vous, se sera par amour pour lui, mais se sera par amour, que je vous épouserai ou que j'en épouserai un autre, car je suis Reine de cour d'amour et nous faisons toujours les choses par amour, quel que soit cet amour. J'ai beaucoup de respect pour vous, plus encore par se geste et cette promesse. Soyez mon ami, et peut-être un jour l'amour en naitra-t-il."

Elle lui sourit tendrement encore. L'amitié était tout ce qu'elle avait toujours attendu et espéré dans le mariage, elle n'avait jamais cru, n'avait jamais eu l'illusion qu'il lui serait possible de se marié par amour comme dans les contes. Elle connaissait la réalité et elle voulait de tout son coeur aider son peuple, aider se monde qu'elle chérissait tant et cela était suffisant pour se marié même avec un homme qui ne savait aimer, alors avec un prince qui faisait montre de tant de courtoisie et de délicatesse, elle savait qu'elle pourrait, sinon aimé, respecter cette homme de tout son cœur.

Elle jetta un très léger regard d'avertissement à sa suivante pour cette incartade, elle n'acceptait se genre de ricanement de personne dans son entourage, fut-ce une personne imposer par son père et reporta son attention sur le prince quand celui-ci lui baisa la main et elle se releva en même temps que lui, se permettant la familiarité légère de lui mettre une main sur le bras pour lui garder son attention une seconde de plus.

"Alors je sais que quoi qu'il arrive, je ne saurais être plus en sécurité."

Puis elle le laissa partir pour terminer de se préparer.
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